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GABON : PLUSIEURS ÉLÈVES EXCLUS APRÈS LA TENUE D’UNE « JOURNÉE SANS SAC »

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Hier, jeudi 13 avril à Ntoum, à quelques kilomètres de la capitale gabonaise, huit (8) élèves ont temporairement été exclus pour avoir organisé, sans autorisation, « une journée sans sac » dans un établissement secondaire de la place.

C’est au lycée Lubain Martial Ntoutoume Obame de la Commune de Ntoum, où huit élèves des niveaux confondus se sont vus exclus pour cinq jours, après avoir volontairement mis sur pied une tendance qui fait succès sur les réseaux au sein de l’établissement. « Sacs de riz, panier, coque de climatiseur, marmites, arrosoir et carton » sont les différents outils que ces élèves auraient remplacés par leurs sacs scolaires, pour accéder en classe.C'est impensable, « une journée sans sac » dont des outils porteurs ont été suppléés par d’autres éléments qui permettent de contenir les effets scolaires. Le Censeur Vie Scolaire 2, n’ayant pas digéré le trouble provoqué au sein de son domaine de gestion, a jugé mieux d’exclure temporairement ces derniers.

La journée sans sac au Gabon

Tout a commencé il y a quelques mois avec la publication sur les réseaux sociaux de photos des étudiants et élèves avec des cartables, mais peu ordinaires. L’on a eu droit à des panier de courses, des sacs plastiques, des bassines et bien d'autres choses aussi drôles les unes que les autres. Si ce phénomène a débuté dans un établissement, il a rapidement contaminé les autres lycées et universités.

 

L’origine de cette tendance

En raison du taux de criminalité élevé aux États-Unis, notamment dans les lycées et collèges, un collège dans l'Idaho (Etats-Unis), interdit les sacs à dos, après la découverte d'une arme à feu dans le sac d'une élève. Si au départ c'est une mesure préventive, cette interdiction a fini par devenir un effet de mode dans les lycées et collèges à travers le monde. Les élèves s'adaptent et imaginent des scénarios pour transporter leurs cours et repas. Relayé sur les réseaux sociaux, d'autres jeunes au Gabon, en France, au Niger et partout ailleurs s'en inspirent.

Par LINA WM

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